Ah, l’immoralité sociale, ce petit grain de sable dans les rouages de notre belle société moderne ! On
dirait que plus on avance, plus les frontières entre le bien et le mal ressemblent à celles de nos GPS
quand on est perdu : floues, fluctuantes, et souvent dans la mauvaise direction. Mais qui a encore le
temps de s’inquiéter de tout ça ? Après tout, tant qu’on arrive à la destination “succès”, peu importe si
on a grillé quelques feux rouges éthiques en chemin.
Prenons l’exemple de l’individualisme. Aujourd’hui, c’est un peu la version sociale du “chacun pour soi,
Dieu pour tous”, sauf que Dieu a peut-être désactivé les notifications. La course à la réussite est lancée,
et spoiler alert, tout le monde n’a pas de chaussures de sport pour suivre. Certains ont même carrément
pris un jet privé… financé par des subventions publiques, évidemment. Et qui les blâmerait ? Si les
réseaux sociaux sont un indicateur fiable (ce qu’ils ne sont pas, mais passons), le mot d’ordre est “Fais ce
que tu veux, tant que ça brille”. Avec une jolie citation en police cursive en fond de coucher de soleil.
On pourrait aussi parler de la corruption. C’est un peu comme le gluten : c’est partout, même là où on
ne s’y attend pas. Au sommet, certains jonglent avec les lois comme un magicien avec des balles, mais
sans les applaudissements du public… ou presque. Parce que si tout le monde critique la corruption, une
petite enveloppe bien placée semble parfois aussi naturelle que de laisser son panier de courses à
quelqu’un d’autre dans la file. Une petite entorse aux règles ne fait de mal à personne, non ? C’est du
moins ce qu’on se dit, jusqu’à ce que l’on réalise que tout le monde a les chevilles en compote.
Et bien sûr, il y a l’impact de la technologie. Ah, Internet, cette jungle numérique où chacun peut se
sentir invincible derrière son écran. Dites bonjour à la cyber-intimidation et à la manipulation
d’informations, les nouvelles formes d’immoralité sociale ! L’anonymat sur Internet, c’est un peu comme
porter une cape d’invisibilité, sauf qu’au lieu de faire des farces innocentes, certains préfèrent renverser
les meubles de tout le monde. Après tout, pourquoi s’embêter avec la décence quand on peut diffuser
des fake news depuis son canapé avec une tasse de café à la main ?
Peut-être la morale prend des vacances prolongées!